Gic:Nouvelle dynamique agricole

presentatation des atouts touristiques du Nord cameroun

   Au Cameroun, bat le cÅ“ur de l'Afrique. Encore épargné par les grandes migrations touristiques, le Cameroun offre au voyageur en quête de dépaysement, toute la diversité de ses paysages, ses cultures et ses hommes.
         L'immense forêt équatoriale, les cours d'eau coupés de rapides et des rapides et des chutes spectaculaires, les paysages lunaires au Nord, la savane couleur fauve habitée par une faune impressionnante, les kilomètres de plages désertes ombragées par des cocotiers, sont autant d'invitations au voyage dans ce pays qui donne la pleine mesure du continent africain.
         Dans ce territoire un peu moins grand que la France, cohabitant depuis toujours plus de deux cent groupes ethniques, qui préservent leurs mystères et leurs rites.

Le Nord : Garoua

 

Attractions des environs de Garoua : le lamidat de Rey-bouba, le parc national de la Bénoué 180 000 ha, le campement du grand capitaine (tourisme et chasse) et celui du buffle noir (chasse et tourisme). Le parc national de Bouba Ndjida 220 000 ha et à l'intérieur le campement du rhinocéros ; la réserve du Faro qui avec 330 000 ha est le plus grand parc de la région qui a le campement des hippopotames à l'intérieur et à enfin le barrage de Lagdo, à proximité se trouve le lac éponyme où vivent de nombreux crocodiles et hippopotames

 

Fantasia

 


La fantasia et son festival de couleur a pour siège Garoua, important centre économique et ancien chef lieu du grand Nord qui concentre les 2/3 des industries de la région. On peut y voir également le marché et ses tradi-praticiens, le centre artisanal, les vieux quartiers traditionnels et leur sa ré, le seul port fluvial du Cameroun ou bien encore les marchés cotonniers au moment de la cueillette.

 

Crocodiles

 

Hippopotames

 

 

L'Adamaoua : Ngaoundéré

La Mosquée de Ngaoundéré

 

 

 

 

A voir dans la ville : le marché du quartier Baladji, toujours très animé , le palais du lamido et son musée.
Aux environs de Ngaoundere :

Lac tyson : ce petit lac de cratère, bordé d'arbres, est un endroit agréable pour la détente. La légende rapporte que les eaux du lac changent de couleur… alors suivez bien les yeux pour voir.

Lac Mbalang : situé à une vingtaine de kilomètres à l'ouest de la ville, le lac Mbalang est un joli lac de cratère au milieu du quel se trouve une petite île boisée.

Lac de la Vina : des hippopotames et des crocodiles y vivent, alors inutile d'emporter votre maillot de bain.
Les chutes de la Vina : à une quinzaine de kilomètres de Ngaoundéré, sont moins spectaculaires que celles de tello mais peuvent faire quand même l'objet d'une excursion pour profiter du paysage et du calme des lieux.

 

Chutes de Tello :Chutes du Tello

 

 

 

 

 

 

À une cinquantaine de kilomètres à l'est de Ngaoundéré, sur la route (ou plutôt la piste) de bélel, les chutes de Tello méritent-elles aussi un détour. Très spectaculaires, elles offrent le spectacle d'une chute d'eau haute de 45 mètres derrière laquelle se dissimule une vaste caverne où l'on peut accéder par la côte de la cascade.

Autres attractions aux environs de Ngaoundéré : la mosquée de Ngaoundéré, le lac Tyson, le lac Mbalang, le lac de la vina et les chutes de Beni, les chutes de lancrenon d'une hauteur de plus de 100 m sont inoubliables, les grottes de Hosseré, de Damougaré ancien refuge du peuple koutnie et les grottes de Nyem Nyem qui servirent de refuge au peuple Nyem Nyem lorsque celui-ci luttait contre les allemands. Il y a commémoration de ces événements chaque année.

                Province de Maroua

 

Le village de Rhumsiki

Paysage du Kapsiki Extrême Nord

 

 

 

 

 

 

 Rhumsiki, parfois écrit Roumsiki, est un village pittoresque de moins de 5 000 habitants nichés au cÅ“ur des Kapsikis, un haut plateau où se dressent à perte de vue, parfois à plus de 1 000 mètres au-dessus du sol, d'immenses pics de lave provenant de cheminées de volcans.

La plus célèbre de ces aiguilles rocheuses est l'aiguille de Mchirgué (1 224 m), appelée aussi pic Rhumsiki, que l'on peut admirer à l'entrée du village en venant de Mokolo. Ce paysage lunaire unique fait de ce village l'un des hauts lieux du tourisme camerounais et une étape obligée de tous les circuits dans l'Extrême Nord. C'est une des grandes curiosités touristiques du Cameroun. En fin de journée, au moment où le soleil se couche, les pitons rocheux et la savane environnante prennent des couleurs ocres et rougeoyantes, rendant le paysage encore plus fascinant.

La fondation de Rhumsiki

Roumsiki :Séchage du sorgho et du maïs

 

 

 

 

 Selon la légende, Rhumsiki aurait été fondé par un chasseur Kapokier dénommé Ski, natif de ce haut-plateau.
Son village étant en proie à la surpopulation et à la famine, il choisit de s'exiler. A la recherche de nouvelles terres pour chasser, il découvrit un site accueillant et choisit de s'y installer.
Peu de temps après son départ, il fut rejoint par trois chasseurs et leurs familles.

En effet, ils fuyaient les conquérants musulmans venus du Nord pour convertir de force les kaposi animistes.
Ils trouvèrent tous refuge dans une grotte naturelle creusée dans l'une des protubérances rocheuses dominant encore aujourd'hui Rhumsiki. Mais les envahisseurs ne tardèrent pas à arriver jusqu'à eux.
Roumsiki : les femmes décortiquent les arachides ou filent du coton

 

 

 

 


 De leur nid d'aigle, ils résistèrent aux assauts répétés des cavaliers musulmans, en lançant par exemple des pierres arrachées à la montagne sur leurs chevaux.

La menace musulmane se faisant peu à peu moins pressante, d'autres habitants du village natal de Siki, attirés par la fumée du feu de camp qui s'élevait de la montagne, rejoignirent Siki et son groupe.
Très vite, la montagne ne put accueillir les nouveaux arrivants. Ils décidèrent de s'établir sur l'emplacement actuel de Rhumsiki, qui veut dire en kapsiki la "montagne de Siki "

 
Le "sorcier aux crabes"

Sorcier Rhumsiki

 

 

 


 Ce sorcier, également croque-mort, est sans doute l'une des grandes curiosités et attractions touristiques de Rhumsiki. C'est en général un forgeron âgé qui prédit l'avenir le plus sérieusement du monde en utilisant des crabes. Les clients, les habitants du Rhumsiki bien sûr mais aussi de plusieurs villages voisins, viennent le trouver, en général tôt le matin, pour savoir par exemple si les récoltes seront bonnes, si un mariage sera réussi, si un proche se remettra d'une maladie etc.

Le sorcier fait alors tournoyer ses crustacés, placés au centre d'un cercle de petits bâtonnets au fond d'un récipient en argile tout en prononçant quelques formules incantatoires incompréhensibles.

Après quelques instants, le sorcier s'arrête et commence l'interprétation du mouvement des crabes et des bâtonnets…selon la façon dont ils ont bougé et leur nouvelle configuration, il peut connaître la vie future de chacun. Attention, le sorcier ne parlant pas français il vous faudra impérativement un guide pour vous traduire ses propos. Soyez-on ne peut plus respectueux à son égard, en lui demandant sa permission avant de prendre une photo par exemple.

Aux environs de Rhumsiki :

Paysage lunaire des monts Kapsiki

 

 

 

 

On peut visiter : Bourrha avec ses originalités, Chevti une curiosité avec les premiers bananiers en pleine zone du Sahel, Mora grand village de tanneurs de potiers, des tisserands, des sabres, des bracelets, babouches, sacs en peau de crocodile, de serpent ou de guépard et biens d'autres choses encore.

Case Obus Mousgoum

Case Obus de l'ethnie Musgum, Département du Logone et Chari

 

 

 

 Elle tire son nom de sa forme conique, striée de nombreuses cannelures qui servent à la fois d'échafaudage pendant la construction, de contreforts et de systèmes ingénieux d'évacuation des eaux.

Ce qui est remarquable dans ce type d'habitat,  typique de la tribu Mousgoum, est l'absence de fondation ou l'armature pour soutenir cette énorme masse faite d'un mélange de terre, de paille et de colle végétale, séché et solidifié au soleil.

La case est élevée progressivement, couche après couche. L'assemblage typique est composé de 5 cases, dont une est traditionnellement réservée au bétail. Au centre se trouve en général une énorme urne qui sert de grenier à mil, l'un des composants de base de l'alimentation camerounaise, qui permet de faire vivre toute la famille.

 

 

 

 

 

 


Les cases sont bien protégées de la chaleur du soleil grâce à l'utilisation de la terre dans leur construction. Les murs à la base font une trentaine de centimètres d'épaisseur et seulement une dizaine au sommet.

Il faut environ six mois pour élever l'une de ces cases, contre quelques jours à peine pour une case ronde ordinaire. On comprend alors mieux pourquoi elles ont tendance à disparaître. La porte d'entrée ressemble souvent à un bouclier guerrier. En plaçant des barres de bois derrière, les habitants peuvent s'isoler complètement de l'extérieur et se protéger du vent chaud et  de la poussière notamment.

Dans chacune des maisons se trouve une sorte de salle du trésor où le chef de la famille conserve ses biens les plus précieux : bijoux, tissus, secrets de famille, etc. l'accès à cette salle est lui aussi protégé en général par un bouclier. Ensuite viennent les pièces réservées aux femmes. La chambre de la femme est reliée à la salle du trésor par un petit couloir étroit et sombre, surveillé par deux gardiens, qui ne sont pas visibles à l'extérieur.

Certaines cases peuvent vous accueillir pour une nuit ou deux,  moyennant 2 000 F par personne. Le confort est sommaire, mais l'expérience est bien sûr inoubliable. Si vous ne possédez pas de tapis de sol, les habitants du village vous prêteront gentiment quelques nattes.

Entrée du campement de Waza

Le Parc National de Waza
Réserve de Waza

 

 

 

 


À une soixantaine de kilomètres de Mora, en direction du Nord, se trouve le parc national de Waza, autre attraction touristique majeure de l'extrême Nord et sans doute la plus célèbre réserve animalière du pays.

C'est également le parc le plus visité et le mieux aménagé du Cameroun. L'accès se fait exclusivement par la route, à 130 kilomètres au nord de Maroua ou 340 kilomètres au nord de Garoua, mais il existe un petit aérodrome à environ 2 kilomètres au sud-ouest du parc.

Les tarifs à l'entrée du parc sont de 5 000 F pour un étranger non résident, 3 000 F pour un étranger résident et 1 500 F pour un camerounais. En outre, pour entrer dans le parc, vous êtes dans l'obligation de prendre un pisteur avec vous (comptez 5 000 F par jour minimum) c'est pour protéger les antilopes et les girafes que le parc de Waza fut créé à l'origine en 1934, mais cette protection au sein d'un vaste espace naturel préservé de 170 000 hectares a en réalité bénéficié à beaucoup d'autres espèces animales. Le parc sans doute le plus beau d'Afrique de l'ouest, abrite une faune très riche et ravira les chasseurs d'image et autres amoureux de la nature. Les pistes sont bien entretenues, des petits miradors et des cabanes en bois ont été construits à proximité des principaux points d'eau pour observer les animaux qui viennent s'abreuver ou se baigner, notamment les troupeaux d'éléphants.

Pensez à vous équiper de téléobjectifs ou de jumelles et soyez patient. Si vous souhaitez rester quelques jours dans le parc pour profiter pleinement des lieux, sachez qu'il existe un campement, celui de Waza, bien aménagé et confortable où vous trouverez un petit bar-restaurant et une boutique de souvenir.
Campement de Waza

 

 

 


 

Vous logerez dans des petits boukarous correctement équipés et situés sur une colline face à l'entrée du parc, dans un cadre très agréable.

Le parc se compose de deux parties bien spécifiques. À l'est se trouvent de grandes plaines herbeuses, les " yayrés», inondées pendant la saison des pluies, de fin juillet à fin septembre. Entre octobre et février, la zone reste marécageuse car de nombreux bassins sont encore remplis d'eau, ce qui la rend inaccessible aux visiteurs. En revanche, à partir du mois de mars, et ce jusqu'en juillet, cette partie accueille pratiquement toute la faune de Waza, offrant alors un spectacle qui n'a parfois rien à envier aux grandes réserves d'Afrique de l'Est. Vous pourrez ainsi admirer les grands troupeaux d'antilopes et les lions qui dorment paisiblement à l'ombre ou dans les hautes herbes sèches de la plaine. La partie ouest, quant à elle, est une zone forestière dans laquelle poussent essentiellement des acacias. Les pistes y sont en bon état et cette zone de Waza est accessible toute l'année, sauf entre août et septembre, au moment de la saison des pluies. C'est l'endroit idéal pour observer les girafes car celles-ci raffolent du feuillage des acacias. Les éléphants s'y trouvent également, un peu plus au sud en général.

Lionne de WAZA

 

 


 

 

 

 


Le parc de Waza abrite un grand nombre d'espèces africaines : des girafes, des éléphants, des lions ainsi que des cobs de buffon, des damalisques, des hyènes, des guépards, des hippopotames, des phacochères, des panthères, des gazelles.
Vous y trouverez de fortes colonies d'oiseaux, d'autruches, des hérons, des pélicans, des marabouts, des jabirus, des grues couronnées, des ibis, des oies, des aigrettes, des vautours ou bien encore des outardes.

Encore une fois le 4x4 est le véhicule le plus approprié pour circuler dans le parc et le pisteur saura vous guider vers les bons endroits et vous conduire à la rencontre des animaux. Il pourra également vous aider à mieux connaître et à mieux comprendre la faune et la flore du parc. À Waza, mieux vaut se lever tôt, vers 5h ou 6h du matin, pour mettre toutes les chances de son côté. En outre, à ce moment de la journée l'air est beaucoup plus doux et le ciel est souvent parfaitement dégagé, ce qui rend la visite plus agréable.

Vol d'oiseaux dans le parc de Waza Elephants dans le Parc National de Waza
Troupeau d'éléphants dans Giraffes dans le parc de WAZA
Le village de Pouss
Peu après Maga et le lac du même nom,  très joli, on parvient finalement au village de Pouss, étape touristique incontournable dans l'extrême nord.
Ce village pittoresque, aux ruelles ombragées par des palmiers rôniers, est connu pour son marché et son sultanat mais aussi et surtout pour ses fameuses cases obus mousgoum.
Ces cases, souvent disparues au profit des cases rondes ordinaires malheureusement, comptent en effet parmi les plus belles et les plus hautes d'Afrique et témoignent du savoir-faire de la tribu Mousgoum dans le domaine de l'architecture.
De Pouss, vous pouvez également partir pour une très agréable excursion en pirogue sur le Logone, jusqu'à la petite ville de Yagoua, plus au sud,  à la frontière avec le Tchad. Attention néanmoins car durant la saison sèche ce fleuve se transforme souvent en rivière, asséchée en certains endroits.   
Chefferie d'Ojilla

 

 

 

 

À partir de Mora, une piste sinueuse vous emmène vers les montagnes. Elle traverse quelques ruisseaux, asséchés en dehors de la saison des pluies et de jolies cultures en terrasse, les plus impressionnantes du Cameroun, avant de parvenir, une dizaine de kilomètres plus loin, à la fameuse chefferie d'Oudjilla, vieille de plus de 200 ans. Ce village Podoko constitue une autre étape  touristique incontournable dans l'extrême nord du pays. Là vous attendent de nombreux villageois, tous plus désireux les uns que les autres de vous emmener au sa ré du chef, construit au sommet de la colline, moyennant quelques centaines  de francs. La visite du sa ré coûte 6 000 F et dure environ une heure et demi. Vous pourrez en outre assister à un spectacle intéressant de danses traditionnelles.

À proximité de la place du marché se trouvent les tombes et les habitations traditionnelles : les cases sont rondes, couvertes d'enduit en terre et disposées autour des greniers, réserves alimentaires des familles du village. Les fondations des cases sont en pierre, le reste est en terre. Les toits de chaume sont de forme conique et sur certaines cases, des poteries sont exposées. À l'intérieur de la chefferie, on distingue le sa ré du chef, protégé par une muraille, où se trouvent notamment le grenier du chef, la salle du tribunal coutumier, la salle de prière et la salle du bœuf sacré, celle du compartiment des épouses. La case de la première femme est retirée de celles des autres épouses. Chaque femme dispose d'une case, de greniers et d'une cuisine. Pour des questions d'intimité, les chambres des femmes ne font pas face à la muraille comme les autres pièces, mais sont orientées vers l'arrière, sans vis-à-vis.
OUDJILLA - Danse des femmes du Chef

 

 

 

 


De nombreuses traditions et superstitions sont observées dans la région. Par exemple, un bÅ“uf de deux ans est placé chaque année dans l'une des pièces sacré du chef,  dans une totale obscurité. Il s'agit d'un animal sacré qui pendant un an reste ainsi enfermé sans voir le jour, avant d'être sacrifié juste avant les récoltes, le jour de la fête Pokodo, pour garantir la prospérité du village. Les récoltes terminées, un nouveau bÅ“uf prend la place de l'ancien jusqu'à l'année suivante. La coutume veut aussi que le chef soit enterré dans la case où il a vécu. Une seule de ses femmes a alors l'autorisation de dormir dans la pièce où il repose, à condition qu'elle n'ait pas eue d'enfants. Si toutes les femmes du chef ont eu d'enfants, seule la mère du successeur aura le droit de dormir dans cet endroit.



Coiffure traditionnelle des femmes du Chef
Maroua et ses environs

La coopérative artisanale de Djingliya :

Région de Maroua village traditionnel.

 

 

 

 

 

 



Environ 500 mètres après la sortie de Koza, en direction de Mora, la piste débouche après quelques lacets et une petite descente, dans le centre du village de Djingliya, situé lui aussi au pied des monts Mandara et dont les pentes ont été aménagées par l'homme pour pratiquer la culture en terrasses.

Près du centre, vous croiserez sûrement les enfants qui viennent pieds nus et seaux ou bassines à la main,  puiser de l'eau, ressource précieuse dans cette région sèche, dans les deux puits aménagés à cet effet avant  de l'apporter à leur famille.

En reprenant la piste, on arrive un peu plus haut,  à la coopérative artisanale de Djingliya (la Socoopard). Là vous pourrez visiter un sa ré matakam traditionnel et apprendre à mieux connaître l'artisanat mais aussi les danses et les chants locaux, notamment la danse des récoltes ou celle de la lune. Vous pourrez assister au travail des tisserands, des potiers, des vanniers, des sculpteurs, des tanneurs et autres forgerons. Il faut savoir que les forgerons ont un statut particulier chez les matakams : ils sont en effet en charge des hauts-fourneaux en terre dans lesquels ils travaillent le fer mais jouent également le rôle de guérisseur, voir même de fossoyeur dans le village. Au niveau de la coopérative, vous trouverez une petite boutique mettant à la vente divers objets fabriqués par les habitants du village. Chaque article est soigneusement numéroté et enregistré dans un cahier avec le nom de celui qui l'a produit quand un article est vendu, une partie d'argent revient à la coopérative, l'autre partie va à l'artisan local qui l'a fabriqué.
DJINGLIYA - Jouets en tige de mil

 

 

 



La coopérative est ouverte toute l'année, c'est une initiative originale qui a permis de créer plusieurs à dizaines d'emplois Djingliya et d'aider ainsi de nombreuses familles. Quelques boukarous installés en demi-cercle près de la boutique de souvenirs peuvent accueillir les touristes qui souhaitent dormir sur place. Ils offrent un confort sommaire mais sont correctement tenus, comptez 5 000 F par personne. N'hésitez pas à vous renseigner à l'accueil, où vous pourrez également vous restaurer si vous le souhaitez. Peu après la coopérative, vous apercevrez peut-être derrière vous un barrage. À la saison des pluies, il retient l'eau qui coule dans la vallée en contrebas du village de Djingliya  et permet ainsi l'irrigation des cultures de la vallée de Koza, du moins pendant les premiers mois de la saison sèche.

Femmes GOUDOUR au marché de TOUROU

 

 

 

 

 

 



04/08/2008
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